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8e régiment de transmissions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le 8e régiment de transmissions est une unité de l'armée française.

Il est l'un des deux seuls régiments de l'arme des transmissions (avec le 41e régiment de transmissions) à ne pas faire partie de la BTAC ou de la Brigade de renseignement. il ne possède aucun moyen de transmission tactique, il est entièrement voué à la mise en œuvre de systèmes relevant de l'EMAT ou de la DIRISI. Il est situé à Suresnes, sur le Mont Valérien.

Actuellement, il est subordonné au général commandant la direction régionale des télécommunications et de l'informatique en région terre Île-de-France (RTIDF).

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Héraldique :

Ecu de fantaisie d'azur aux flans vivrés d'or chargé d'un tau de turquin sommé du chiffre "8" du premier métal, broché d'un écusson de sable à un aigle issant crachant trois éclairs d'or.

Signification :

L'insigne représente l'aigle crachant des éclairs dans la nuit sombre de l'occupation. Il symbolise la résistance française à l'ennemi et l'héroïsme de ceux qui, clandestinement continuèrent à transmettre les messages des groupes d'action et des membres des réseaux au commandement des armées françaises en campagne fixées hors du territoire de la métropole. Le "T" bleu foncé sur bleu clair est la marque de l'arme des transmissions. Le "V" avec décrochement couleur or qui encadre le fond de l'insigne est le "V" de la victoire sous la forme d'un rayon d'étincelles dont le foyer est la base du "V".

Devise du 8e Régiment de Transmissions :

« Tu es l'ancien, sois le meilleur »


En effet, le 8e RT est le plus ancien régiment de transmissions français. En tant que tel, il était le régiment de tradition de l'arme avant que cette fonction n'échoie à l'École supérieure et d'application des transmissions.

Drapeau du régiment :

Il est décoré de la Croix de guerre 1939-1945, avec citation à l'ordre du Corps d'armée et porte les inscriptions:

MAROC 1907-1913

FLANDRES 1915

VERDUN 1916

LA SOMME 1916

LA MALMAISON 1917

RESISTANCE 1940-1944 : il est le seul emblème de l'armée de terre à porter cette inscription.

En 1875, l'administration des postes et télégraphes est chargée de la mise sur pied, à la mobilisation, des unités de télégraphe militaire. Mais les personnels ne sont pas suffisamment qualifiés. Il est nécessaire de dispenser l'instruction dans un milieu militaire. A ce titre, une école de télégraphie militaire est installée au Mont Valérien, site choisi pour les capacités offertes en télégraphie optique. Le futur général Ferrié sera instructeur dans cette école puis en deviendra directeur en 1897. Par une loi du 24 juillet 1900, l'école est transformée en un bataillon de sapeurs télégraphistes à trois compagnies, qui relève du 5e régiment du génie de Versailles. Par un décret du 21 juin 1901, le nouveau bataillon prend la dénomination de 24e bataillon du génie. En 1910, ce bataillon devient une "unité formant corps" à neuf compagnies, stationnées au Mont-Valérien et à Rueil. Des détachements de ce bataillon participent, entre autres, à la campagne du Maroc.

Par une loi du 30 mars 1912, les unités de télégraphie militaire de métropole sont regroupées au sein d'un seul régiment, créé le 1er janvier 1913 au Mont-Valérien, et qui prend l'appellation de 8e régiment du génie. Son premier chef de corps, le colonel Linder reçoit sont drapeau des mains du président de la République, Raymond Poincaré, lors de la revue de Longchamp du 14 juillet 1913.

La Première Guerre mondiale :

La principale mission du 8e régiment du génie est de préparer la mobilisation. En 1914, il est chargé de mettre sur pied un effectif d'environ 7000 hommes qui se répartit en 73 détachements. Le régiment se transforme ensuite en un dépôt de guerre articulé en 6 compagnies puis il est transféré à Angoulême le 1er septembre 1914. En 1918, l'effectif du régiment atteint 55 000 hommes, dont 1000 officiers. L'action des sapeurs télégraphistes est héroïque. Ils déroulent leurs câbles sous la mitraille et les obus, avancent à la vitesse des vagues d'assaut jusqu'en première ligne, rampent pour réparer les fils coupés, récupèrent le matériel lors des replis et exploitent les centraux de campagne dans les pires conditions, parfois en présence de gaz toxiques.

Le détachement de la 38edivision d'infanterie, sous les ordres des lieutenants Merlin, Pichery, Pauwels et Sambuc, s'illustre tout particulièrement et obtient la croix de guerre avec palme le 13 novembre 1917. Deux nouvelles citations, avec étoile de vermeil et palme s'ajoutent le 19 avril 1918 et le 12 janvier 1919. Par une décision du 12 janvier 1919, ce détachement est autorisé à porter la fourragère aux couleurs de la croix de guerre. Une décision du 13 février 1978 pérennise cette décoration en autorisant la compagnie de commandement et des services (ou de logistique) du 8e régiment de transmissions à porter cette même fourragère. Les sacrifices consentis par le régiment sont énormes. Les pertes sont de 1 500 tués et de 6 000 blessés.

Le nombre de ceux qui ont au moins une citation individuelle est de 15 000. 84 unités ont fait l'objet d'une citation collective.

A l'inscription "MAROC 1907-1913", le drapeau ajoute les inscriptions ""FLANDRES 1915", "VERDUN 1916", "LA SOMME 1916" et "LA MALMAISON 1917".

L'entre-deux-guerres :

En juillet 1919, le régiment est transféré d'Angoulême à Tours. Après la démobilisation il s'articule en quatre bataillons et deux compagnies :

1er bataillon à l'armée du Rhin ;

2e bataillon à Tours ;

3e bataillon à l'armée d'Orient ;

4ebataillon à Toul ;

compagnie radio SR 3 à Paris, dont la station de la tour Eiffel ;

compagnie radio SR 4 à Lyon.

Le 8e régiment du génie donne naissance à de nouvelles formations de télégraphistes.

Le 1er avril 1919, les unités du Maroc sont regroupées pour former le 33e bataillon qui devient le 41e bataillon du génie le 1erjanvier 1921.

Le 1er mai 1921, les compagnies de l'armée d'Orient donnent naissance au 43e bataillon du génie dont l'état-major est à Beyrouth.

Le 1er octobre 1921, le 1er bataillon devient le 42e bataillon du génie à Mayence et le 4e bataillon de Toul devient le 48e bataillon du génie.

Cet éclatement du 8e régiment du génie est compensé à Tours, le 1er janvier 1922, par la création de deux nouveaux bataillons.

Le régiment est à nouveau réorganisé le 1er octobre 1923 :

état-major du régiment et 1er bataillon (six compagnies) à Tours ;

2e bataillon (6 compagnies) au Mont-Valérien ;

3e bataillon (4 compagnies) à Toulouse.

Par DM (Décision Ministérielle) du 25 septembre 1928, les détachements de Tours et de Toulouse sont regroupés à Versailles.

La Seconde Guerre mondiale :

Au début de la guerre de 1939-1945, le 8e régiment du génie est transformé en dépôt de guerre. Devant l'avance allemande, le dépôt de guerre du 8e régiment du génie, aux ordres du colonel Chancenotte, se replie à La Châtre, à partir du 13 juin 1940. le transfert s'effectue à pied, y compris pour les officiers, dans des conditions très difficiles. Mais le dépôt de guerre reste peu de temps à La Châtre et gagne Cubjac (Dordogne). Un détachement réussit à gagner Montpellier. Le centre d'élevage colombophile 501 (qui fait partie du dépôt), commandé par le lieutenant Secuwsmarins, est dissous le 6 août 1940 à Montauban et le reste du dépôt est dissous le 7 août 1940 à Cubjac.

Il faudra attendre 1946 pour que le numéro « 8 » réapparaisse.

Le 1er juin 1942, l'Arme des transmissions est créée. Le 9e groupe de transmission reçoit la garde du drapeau du 8e régiment du génie. Stationné à Châteauroux, il est dissous par les Allemands le 29 novembre 1942 après l'invasion de la « zone libre ». Le 1er décembre 1942, son chef de corps, le lieutenant-colonel Michaud, réussit à sauver le drapeau. Il le remet au 2e groupe de la garde, commandé par le chef d'escadron Daniel, au cours d'une prise d'armes discrète, présidée par le général Blasselle, adjoint au général commandant la 9° division militaire.

Le 16 septembre 1944, le général commandant le 19e corps d'armée crée le 818e bataillon d'écoutes et de radio goniométrie, rattaché au Centre d'organisation des transmissions (COT) n° 40 et dépendant des bureaux d'Alger. Le commandant du bataillon possède les attributions de chef de corps.

Début janvier 1945, ce bataillon s'installe au Mont-Valérien, sous le commandement du chef de bataillon Bodin. Il est réorganisé le 16 août 1945, rattaché au COT n° 622 et dépend des bureaux de Paris. Il comprend alors :

un état major de bataillon ;

une compagnie gonio ;

3 compagnies d'écoutes ;

une section hors rang.

Le 11 avril 1945, à l'approche de la IIIe Armée du général Patton, le camp de concentration de Buchenwald se soulève et se libère grâce à l'intervention de la brigade française d'action libératrice (unité clandestine) du colonel Frédéric Manhès. Un officier du régiment, le capitaine Masson, y commande le détachement du génie.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale :

Le 1er avril 1946, le 818e bataillon d'écoutes et de radio goniométrie devient le 8e bataillon de transmissions. Il est désigné comme unité de traditions et reçoit la garde du drapeau du 8e régiment du génie.

Cependant, ce n'est pas du 8e bataillon de transmissions que sera issu le 8e régiment de transmissions, mais du COT n° 612, stationné en 1945 au camp du Ruchard, près de Tours, et commandé par le lieutenant-colonel Miard.

Le 1er novembre 1945, le COT n° 612 est dissous et prend l'appellation de 38e régiment de transmissions. Il reçoit son drapeau le 17 décembre 1945 des mains du général Merlin. Le lieutenant-colonel Desfemmes en prend le commandement le 5 octobre 1946.

Le 1er avril 1947, le 38e régiment de transmissions est dissous pour donner naissance au 8e régiment de transmissions dont la composition est la suivante :

état-major du régiment stationné à Paris (Hôtel des Invalides) ;

1er bataillon au fort de Bicêtre ;

2e bataillon à Pontoise ;

3e bataillon au Mont Valérien.

Le 8e régiment de transmissions reprend les traditions du 8e régiment du génie.

Il ajoute à son drapeau l'inscription « RESISTANCE 1940-1944 », titre de gloire qu'il est le seul à détenir dans toute l'armée de terre et la croix de guerre 1939-1945 avec la citation suivante à l'ordre du Corps d'armée (décision du 9 décembre 1947) :

« Unité de rattachement de tous les sapeurs télégraphistes de la guerre de 1914-1918, berceau de la télégraphie militaire, s'est acquis des titres exceptionnels pour sa participation à la Résistance dès 1940. A réussi à soustraire à l'ennemi un important matériel radio dont une partie a été envoyée aux troupes d'Afrique française du Nord, ou livrée aux organisations des Forces françaises de l'intérieur. Dès 1943, a mis en place et assuré le fonctionnement d'appareils radio dans plusieurs PC clandestins. Au cours des actions accomplies, de nombreux officiers, sous-officiers et hommes de troupe ont payé de leur mort ou de la déportation l'activité déployée au profit de la Résistance. A enfin assuré l'instruction de nombreux spécialistes et permis ainsi le recomplètement des unités de transmissions de la 1° Armée Française dès la Libération du Territoire. »

Le 1ermars 1948, l'état major du régiment s'installe au Mont Valérien.

En mai 1948, le 2e bataillon est transféré de Pontoise à Versailles.

Le colonel Hubert Delestrée, chef de corps depuis le 21 juin 1948, remet sur pied la musique du régiment en 1949. Les pionniers de cette musique deviendront ensuite, pour la plupart, des chefs et sous-chefs de musique brillants destinés à l'encadrement des autres formation musicales de l'armée de terre, dans le cadre de la reconstruction d'après guerre. Par DM du 21 janvier 1957, son effectif est fixé à 38 exécutants. Elle devient musique régionale avec 62 exécutants par DM du 11 septembre 1964. Sa réputation s'accroît d'année en année et des musiciens prestigieux, comme Maurice André, qui donnera son nom à la salle d'honneur, servent dans ses rangs. Les prestations les plus importantes, comme l'arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées, lui sont confiées.

Le 1er juin 1952, le 8erégiments de transmissions est réorganisé par suppression du bataillon de Versailles et création :

d'un dépôt colombophile à Montoire ;

du 815e groupe d'exploitation de réserve générale à Versailles (caserne Limoges) ;

de la 819e compagnie de réserve générale et d'expérimentation à Satory.

Le 1er août 1956, le 8e régiment de transmissions devient le 8e régiment d'instruction des transmissions. Les bataillons du Mont-Valérien et de Bicêtre sont transformés en bataillons d'instruction. En ce qui concerne les autres unités, seul le détachement colombophile de Montoire est conservé. Ce dernier est dissous le 31 mai 1961.

Le régiment redevient le 8e régiment de transmissions le 1er avril 1969. Il englobe les structures du groupe d'exploitation des transmissions n° 800, stationné à Saint-Denis, qui est dissous à la même date, et devient le régiment de transmissions de l'administration centrale. Il assure également la montée en puissance du réseau intégré des transmissions de l'armée de terre (RITTER), notamment en engerbant les différents centres primaires au moment de leur création.

Depuis cette réorganisation majeure, les structures du régiment continuent d'évoluer pour s'adapter à l'évolution des technologies et des besoins du commandement. En plus de sa dimension nationale, il reçoit une mission régionale en reprenant les missions du 49e bataillon de transmissions de Pontoise dissous le 31 juillet 1994.

Depuis février 1997, le régiment a une compagnie de réserve opérationnelle mais elle a pris véritablement corps en septembre de la même année, lors de la Saint-Gabriel, avec la création de l'Unité de Réserve de Régiment Professionnel (URRP) du 8e régiment de Transmissions, devenue Unité d'intervention réserve (UIR), la 10e compagnie et, plus récemment, d'un Groupement d'instruction des réserves (GIR).

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Dernière modification mardi 30 juillet 2013