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Peloton Aviation-Artillerie/ 1° DB

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Locale Indo

Locale d'Algérie

je ne sais pas quel est cet animal bizarre... ni ce qu'il est en train de faire...?

On dirait une espèce de canard tout mal fichu qui joue de la flute traversière, ou du pipeau, peut-être ?

Quelqu'un pourrait-il me renseigner ?

Tout s'éclaircit !

Un de nos sympathiques visiteurs, le Capitaine Daniel GIRAUD / Officier Traditions 68° RAA, que nous remercions au passage, nous délivre de quelques énigmes que soulevait cet insigne.

Ecoutons-le :

Je suis officier traditions du 68° régiment d'artillerie d'Afrique (01360 La Valbonne) et je connais bien l'insigne que vous mentionnez dans votre rubrique "insignes humoristiques" sous le numéro 222. 

Cet insigne est bien celui du peloton d'observation aérienne de la 1° division Blindée (donc subordonné au 68° RAA). 

A l'origine cette unité créée en 1939 avait pour mission la surveillance des côtes du Maroc, puis en 1943 elle fût rattachée à la 1ère DB; les régiments d'artillerie disposant tous d'un groupe aérien (avion PIPER CUB) afin de compléter les équipes d'observation au sol en vue du débarquement et de la libération de la France.

Cet insigne fût réalisé par un artisan local algérien au début de l'année 1944 à 100 exemplaires tous numérotés.

Pour preuve le chef de corps de l'époque en détenait un exemplaire (N°39, ci-joint en photo), ce dernier fût tué le 24 août 1944 durant la libération de Marseille. Cet insigne, comme d'autres qu'il possédait, fût rendu avec ses affaires à la libération à la famille. 

Il s'agit effectivement d'un canard, peu esthétique ou approximatif, équipé d'une lorgnette ou longue vue qui regarde vers le sol, symbolisant la surveillance ou l'observation vue du ciel.

Il ne s'agit donc pas d'une fabrication locale d'Indochine, ou le 68 ne s'est d'ailleurs jamais rendu, ni son peloton d'observation aérienne reversé à l'armée de l'air en 1946.

En espérant avoir apporté des réponses précises à vos questions de collectionneur avertit. 

Cordiales salutations militaires.

Capitaine Daniel GIRAUD / Officier Traditions 68° RAA.

Voir mise à jour du 24 juillet 2016 : http://www.traditions-air.fr/


Cher Capitaine,
J'ai oublié de vous demander quelques précisions.
Vous dites "le chef de corps de l'époque en détenait un exemplaire (N°39, ci joint en photo), ce dernier fût tué le 24 août 1944 durant la libération de Marseille". C'était le chef de corps de quelle unité ? Du Peloton d'Aviation ou du 68° RAA ? 
Quel était son nom (sauf si c'est indiscret) et son grade ? 
Et enfin, une remarque personnelle, il est curieux que le chef de corps ait un tel numéro... en principe, par tradition, mais bien sur pas toujours, le chef de corps a le N° 001 ou le dernier de la série 100. 
Merci de ces derniers détails.


Bonjour monsieur LEZIN,

L'insigne N°39 appartenait bien au chef de corps du 68° régiment d'artillerie d'Afrique dont dépendait alors le groupe aérien d'observation (ex EPS II/589) créée en 1939 et reversée à l'artillerie en 1943.

Ce chef de corps était le LCL ROUSSET commandant l'AD1 (artillerie divisionnaire de la 1° DB créée en 1943 en Algérie) et donc chef de corps du 68° RAA (1 seul régiment d'artillerie par DB à cette époque. 

Chaque régiment possédait 3 groupes soit 9 batteries de 6 pièces, l'équivalent de 2 régiments !

Cet insigne m'a été donné par sa fille, toujours vivante, que nous avons invité en juin 2014 au régiment à une cérémonie en hommage à son père, au cours de laquelle nous avons renommé notre quartier « Colonel ROUSSET ». Cet insigne lui a forcément été remis avant qu'il ne soit tué à Marseille en août 44, donc avant le débarquement de Provence le 15 août, puisque le GAO 68, ne débarqua en France que bien plus tard.

Certains (CES LETRAIT 1975) ont écrit qu'il s'agissait d'une fabrication MOURGEON de 1944 durant la campagne d'Alsace, en cuivre peint.

Je pense qu'il n'en est rien, en effet ceci est impossible d'un point vue « date ». Par ailleurs, la maison MOURGEON à cette époque fabriquait des insignes de bien meilleure qualité ! 


le LCL ROUSSET s'est intéressé très tôt aux insignes, dès les années 1930-35 alors qu'il était instructeur en école.

Finalement le seul qui ait vraiment attiré mon attention, c'est cet insigne GAO que je connaissais pour l'avoir vu dans plusieurs revues sous forme de dessin. 

Pourquoi le numéro 39 ? Je ne saurais répondre à cette question, je crois surtout que la règle de donner le numéro 1 d'une série d'insignes est surtout une tradition moderne et actuelle plutôt qu'une ancienne coutume.

Mais cette idée n'engage que mes piètres connaissances en la matière !

Je suis en effet plus calé en termes de décorations militaires que je collectionne depuis plus de 30 ans qu'en termes d'insignes militaires. 

En espérant avoir contribué quelque peu à faire avancer nos connaissances respectives sur ce sujet, fort intéressant, ou rien n'était fait au hasard !

Cordiales salutations militaires.


Bonjour,
Je vous remercie de vos compléments d'information.
Concernant le CES LETRAIT, il se trouve que je l'ai bien connu. Il n'habitait pas très loin de chez moi, et je l'ai fréquenté assidûment une quinzaine d'années, jusqu'à sa terrible maladie. 
En quelque sorte, il fut mon "père spirituel",  et je lui dois, outre ma reconnaissance, une partie de mes connaissances en matière de symbolique militaire. Il avait une culture gigantesque en cette matière. (et en bien d'autres aussi). J'ai, modestement, participé à ses travaux sur les insignes de l'Artillerie. 
Il n'a jamais affirmé être en possession de tous les renseignements, il s'en plaignait d'ailleurs amèrement, notamment sur les dates de fabrication et les fabricants.
Ainsi, je confirme qu'attribuer l'insigne à la Maison Mourgeon, n'était pour lui qu'une hypothèse et non une affirmation. Il disait souvent « j'ouvre la voie, d'autres apporteront les rectifications et additifs nécessaires »... 
Il a vendu ses ouvrages "à compte d’auteur", ce qui lui a coûté plus cher que ce que cela lui a rapporté. Pourtant, aujourd'hui, ces ouvrages sont devenus introuvables ! 
Je suis par contre l'initiateur de "l'étude des dos d'insignes" et donc des divers marquages qui y figurent... même en l'absence de marquage ! et par extension, des fabricants d'insignes eux-mêmes, dont j'ai fait un essai de recensement. Voir ici: http://dlezin.free.fr/pages_du_site/Essai_recensement_fabricants_insignes.htm
Dans l'attente du plaisir de vous lire,
Bien Cordialement, L.D. 


insigne humoristique 222

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