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Insigne non-identifié 130

est insigne identifié 061

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Bataillon Liberté des MNPGD.

                                                                                 SM.

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Le point, sur cet insigne du Bataillon Liberté des M.N.P.G.D.

       Je possédais cet insigne depuis quelques temps et sentais bien qu'il était entaché de suspicion. De plus, malgré de multiples recherches, je n'étais pas arrivé à le retrouver dans les archives du SHAT, ni dans celles du Comité de la Résistance. Le hasard, toujours lui, m'a fait connaître un site où j'ai posé la question sans réellement croire à une réponse, et pourtant...

Je remercie donc ici bien vivement le bibliothécaire anonyme du www.guichetdusavoir.org qui a pris la peine de me répondre. Réponse que je vous livre à mon tour :

"Le M.N.P.G.D. (Mouvement National des Prisonniers de Guerre et des Déportés) est né le 12 mars 1944 de la fusion de trois mouvements de résistance :

"Le M.R.P.G.D." (Mouvement de Résistance des Prisonniers de Guerre et des Déportés) créé en 1941,

"Le C.N.P.G." (Comité National des Prisonniers de Guerre), constitué en septembre 1943,

"Le R.N.P.G." (Rassemblement National des Prisonniers de Guerre) crée en mars 1943, voir l'ouvrage très complet de Jacques Benet sur ce mouvement :
Historique de la création et des activités du rassemblement national des prisonniers de guerre, R.N.P.G., mouvement de résistance : et l'une des trois branches constitutives du mouvement de résistance plus ample issu de la fusion du 12 mars 1944 et dénommé Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés M.N.P.G.D.

Le comité directeur pour la fusion comprenait quatre membres :

Jacques Benet (auteur du précédent ouvrage, issu du RNPG et liquidateur national du MNPGD), Jean Duprat-Geneau, François Mitterrand et Robert Paumier.

Jacques Benet est également l'auteur d'un autre ouvrage, extrêmement détaillé, sur la création et l'action du MNPGD : Historique du mouvement national des prisonniers de guerre et des déportés dans lequel il expose la création du bataillon Liberté (p.35-36) :

 Lorsque la Libération de Paris - fruit de l'insurrection parisienne et de l'offensive de la 2° Division blindée du Général LECLERC, menée en direction de Paris, et jusque dans les rues de la Capitale - fut achevée, le Comité Directeur National du M.N.P.G.D. à la suite de F.MITTERRAND, participa avec les membres du Conseil National de la Résistance à l'accueil du Général de GAULLE et des membres du G.P.R.F. à l'Hôtel de Ville de Paris.

Le Colonel PATRICE PELAT [Roger Pelat, responsable militaire du RNPG],
dès le lendemain de cette journée mémorable du 25 août 1944 rassembla ceux des volontaires armés du M.N.P.G.D. qui étaient disposés à s'engager dans l'armée de la Libération pour poursuivre l'effort de guerre jusqu'à la victoire totale.

Environ 400 de ces combattants vinrent constituer, aux abords du Château de Madrid dans le Bois de Boulogne, le Bataillon Liberté en deux compagnies, dont la Compagnie PUISAIS. Il prit comme chef d'Etat-Major le Commandant HENRIET. Ces hommes signèrent rapidement un engagement pour la durée de la guerre, dans diverses unités, dont la Colonne FABIEN. Ils rejoignirent ainsi, par divers canaux l'Armée de Lattre où ils firent brillamment leur devoir jusqu'au bout.

Il est probable, qu'à l'instar des autres groupes du MNPGD, ce bataillon ait été rapidement intégré dans les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) constitutives de l'armée du Général de Lattre de Tassigny. Jacques Benet précise d'ailleurs : Nous tenons à signaler que la très grande majorité de ces combattants se sont trouvés intégrés, région par région, dans des unités F.F.I. dûment constituées et que leurs dossiers ont été, faute de reconnaissance pleine du M.N.P.G.D., examinés dans le cadre de ces unités.

Il semble que le titre de "mouvement de résistance" lui ait été refusé en 1949 puis en 1951. La Présidence de la République publia un arrêté donnant au MNPG le titre de mouvement de résistance en 1986 (le Président de la République n'était autre que M Mitterand) , mais cet arrêté a été cassé par le Conseil d'état le 11 mars 1991 2 (et non le 25 février comme indiqué par Clostermann dans son livre "l'histoire vécue")3. http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_national_des_prisonniers_de_guerre_et_d%C3%A9port%C3%A9s

Les groupes de résistants de la région parisienne ont été intégrés dans la 10° Division d'Infanterie formée et commandée par le Général Pierre Billotte, alors Commandant en second de la 2° DB du Général Leclerc.

Dans son ouvrage autobiographique : "Le temps des armes", il en expose les circonstances : Le 15 septembre 1944, comme de Gaulle me l'avait laissé entendre, je suis rappelé à Paris pour former une division d'infanterie avec les F.F.I. et F.T.P. de la capitale où leur turbulence n'était pas sans provoquer quelque inquiétude.

Je venais de jeter avec mon groupement de la 2° DB la première tête de pont alliée sur la Moselle à Châtel-Nomexy. [...] Dès mon arrivée à Paris, je me présente à de Gaulle qui me dit avec beaucoup de naturel : Formez donc rapidement une division avec ces garçons de la résistance parisienne ; ils sont un peu remuants, mais ils feront sûrement de bons soldats."

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En conclusion :
cet insigne date de fin Août 1944, et il ne fut tiré qu'à un petit nombre d'exemplaires, vraisemblablement 1000, peut-être moins. Quant à sa "durée de vie", elle fut très brève, un mois, (deux mois maximum), puisque ce Bataillon Liberté cessa d'exister en tant qu'unité constituée lors de son intégration dans les FFI, puis dilué dans la 10° Division de FFI de Paris à compter de fin Septembre 1944.

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Si vous souhaitez approfondir vos recherches, vous pouvez également prendre contact avec le CHRD  Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation : 14 Avenue Berthelot, 69007 Lyon, 04 78 72 23 11. Ce centre possède un très important fonds sur la seconde guerre mondiale et l'histoire de la résistance.

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