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étude du symbolisme de l'insigne :

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Plan de cette étude :

- une bien intéressante énigne au 12°REI

- synthèse de cette enquète

- Rebond(s) dans l'affaire des insignes du 12°REI...

- un peu d'histoire

- étude du symbolisme de l'insigne

- Le Dépot de la Légion Etrangère de Sathonay.

- La Défense de Lyon

- historique du Dépot de la Légion de Sathoney et historique du 12°REI

- le M.N.P.G.D,

Les textes ci-dessous sont fournis par le colonel Duronsoy et lui sont adressés. C'est de lui qu'il s'agit, c'est à lui que l'on parle.

..."Mais quelle était la description symbolique de cet insigne ?

Généralement, on donne à ce blason le symbolisme suivant :

- le Noir est le symbole des abaissements ineffables du Christ qui est né à minuit.

- Le Cercle est le symbole de l'infini.

- Le Triangle blanc, à pointe supérieure, symbolise les forces du bien.

- Le triangle rouge, à pointe inférieure, les forces négatives.

- Leur entrelacement signifie la lutte, et aussi la victoire du bien sur le mal.

- La Croix ancrée évoque l'ère des persécutions, époque où vécu Sainte-Philomène.

Conclusion partielle :

Compte tenu, de votre point de vue symbolique et des éléments de réflexion du collectionneur, l’on peut penser à un insigne à connotations religieuses, réalisé par le lieutenant MAUDUIT et donné à ses légionnaires comme un objet protecteur « talisman » pour faire face au danger auquel ils vont être confrontés.

Au niveau symbolique, pas d’éléments nouveaux par rapport à votre description.

A noter, que le lieutenant fait adopter par sa compagnie, voire son bataillon, l’insigne présenté supra, puisque nous le retrouvons sur une photo extraite de la revue « vert et rouge » d’époque qui traite du 12° R.E.I. en 1940.

NB : La légende ne précise pas s’il s’agit de la compagnie ou du bataillon. Selon nos usages, le règlement permet de constituer une garde au fanion pour le niveau bataillon; pour la compagnie, il s’agit d’un porteur non encadré d’une garde. Le fanion de la section étant, quant à lui, triangulaire. En ce qui concerne les deux photos, ci-dessous, les dimensions du fanion me paraissent trop petites pour être celles d’un fanion de bataillon. Par ailleurs, c’est un capitaine qui le présente, en présence d’une marraine et du lieutenant-colonel BESSON, commandant le 12° R.E.I. mais cela n’est pas fondamental, car c’est sûrement le niveau supérieur à la section du lieutenant, pour lequel il a fait choisir son insigne et l’on peut penser que l’ensemble des unités du bataillon à adopté cet insigne sur le revers de leurs fanions.(*)

(*) "Il faut croire que le Lt Mauduit avait une forte personnalité pour avoir fait adopter "son" insigne-emblème par ses supérieurs au point qu'ils acceptent d'en frapper les fanions, alors même qu'il ne possédait aucun symbole légionnaire ! Mais, si le Lt-Colonel Besson connaissait déja "l'aura" de Mauduit, cela pourrait expliquer bien des choses encore obscures dans cette enquète. L.D."

Le capitaine ® COLOMBANI écrit :

« Après avoir étudié les éléments constitutifs du blason et les avoir soumis à des personnalités versées dans la science des symboles, il semblerait en première analyse que ce blason soit « trop bien » et trop « intellectuellement composé » et démontre plus de « belles intentions » que de justifications symboliques effectives, il est davantage intéressant de par son contenu historique lié à la Seconde Guerre Mondiale et à la Légion étrangère.

Sur un plan « ésotérique » - en employant ce mot trop souvent galvaudé avec toute la prudence requise - il s’agit plutôt d’une sorte de « composition » de la part de quelqu’un qui a voulu lui conférer un contenu symbolique « riche », mais qui n’est pas parvenu à lui donner cette « unité organique » qui doit être celle d’un message héraldique. Un élément supplémentaire semble confirmer cette tendance : la différence des couleurs à l’intérieur des trois petits triangles équilatéraux qui terminent l’ancre ou « croix de Sainte Philomène », en fait les blasons les plus anciens sont les plus simples et les moins chargés.

Dans tous les cas, il y a peu de chances qu’il s’agisse d’un symbole maçonnique ou de quelconque organisation - ésotérique ou non - ayant un caractère reconnu. Traditionnellement, le symbole doit pouvoir être identifié par ceux auxquels il s’adresse : confrérie, loge, collège ou autre, sans nécessiter d’explication de la part de celui ou ceux qui l’ont mis en place, tout au moins dans sa partie « extérieure », or, dans le cas qui nous occupe ici, il semblerait que le message ne soit compréhensible que par celui qui l’a conçu. Même s’il reprend des éléments connus par ailleurs (le Sceau de Salomon ou hexagramme), l’assemblage de ses composantes n’est pas très « orthodoxe ».

Concernant les «  meubles »  ou figures constitutives du blason, il s’agit du Sceau de Salomon encore appelé Etoile de David – Magen David en hébreu – et de la croix dite de Sainte Philomène. Le problème de cette croix a été soumis au R.P. Jérôme Rousse Lacordaire, dominicain et bibliothécaire de l’immense bibliothèque parisienne du Saulchoir qui nous a communiqué une notice (cf. document joint) sur les origines du culte de Sainte Philomène (ou Filomène) parue dans le très sérieux « Dictionnaire d’archéologie chrétienne et de liturgie » par Dom Leclerc et Dom Cabrol. Une croix semblable a été vue dans l’église de Mérouvillon (Drôme) à l’endroit d’un autel dédié à Sainte Philomène, le dessin représente une ancre de marine sur laquelle deux flèches viennent se croiser; il y a effectivement eu dans cette région au XIXème siècle un culte rendu à cette sainte, dû sans doute à une relation particulière de ce pays avec Ars et son curé, à ce jour les détails font défaut. Quant à « l’ère des persécutions », rien qui vienne confirmer ou infirmer cette interprétation.

Il y aurait fort à dire sur le Sceau de Salomon au point de se pencher sur la lecture de plusieurs ouvrages, néanmoins ramener son symbolisme au combat du bien et du mal semble une explication qui, bien que n’étant pas fausse en soi, est considérablement réductrice. Pour faire simple, disons qu’il s’agirait plutôt de l’interpénétration du non-manifesté dans le manifesté, de l’invisible dans le visible, du masculin dans le féminin, etc … il y a donc à la fois l’expression d’un équilibre, d’une complémentarité et d’une totalité, on peut dire que l’on trouve le pendant de cette figure en Extrême-Orient sous la forme du Pa-kuan (symbole du Yin et du Yang). Par ailleurs, l’hexagramme n’apparaît dans le symbolisme maçonnique qu’au niveau du « retour de l’Arche Royale », considéré dans la F.M. traditionnelle anglaise - rite « Simulation » - comme un degré de perfectionnement du grade de « Maître Maçon ».

En héraldique, les couleurs se divisent en métaux (or et argent pour jaune et blanc) et en émaux (gueules, sable, azur, sinople pour, respectivement, rouge, noir, bleu et vert), on trouve également des motifs appelés « fourrures » qui sont l’hermine et le vair, deux autre émaux, furent rajoutés ultérieurement : il s’agit du pourpre (brun rouge) et du carné (chair). La règle veut que l’on ne superpose jamais un métal sur un métal ou un émail sur un émail, il y a cependant des exceptions : le blason de Jérusalem (à la croix potencée d’or sur champ d’argent) ou le drapeau albanais (à l’aigle de sable sur champ de gueules) pour les plus connues.

Il y aurait également beaucoup à dire en ce qui concerne le symbolisme des couleurs, nous resterons dans des généralités.

Le blanc est une couleur neutre, symbole de pureté mais également de mort, elle est souvent associée, ainsi que le jaune, à la fonction brahmanique (prêtres) en Inde.

Le rouge renvoie entre autres à la symbolique du feu et à son aspect à la fois bénéfique et destructeur, c’est une couleur souvent associée à la fonction guerrière (kshatria) en particulier en Inde mais également dans d’autres traditions.

Le noir évoque les ténèbres et les forces obscures mais également le dépouillement et le renoncement au monde. Notons au passage, que l’association exclusive du noir et du rouge est considérée en héraldique comme la marque du diable.

Le bleu est la couleur royale et également celle du manteau de la Vierge et par extension des cieux.

Le vert symbolise le jardin d’Eden et l’humanité primordiale d’avant la chute mais également l’instabilité (au vrai le vert est la couleur qui se conserve le plus difficilement) ».

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